Au cœur du Loir-et-Cher, à équidistance entre Le Mans, Orléans et Tours, est érigée l’un des plus anciens monastères de France. Plus précisément située à proximité de la célèbre ville de Vendôme et du légendaire château de Lavardin, l’abbaye Saint-Georges accueille aujourd’hui une communauté monastique bénédictine, vivant sous la Règle de Saint-Benoît.
Un peu d’histoire
L’Abbaye Saint-Georges du Bois a été fondée au 6e ou 7e siècle ; dès la fin du 8e siècle, on y suivait la Règle de Saint Benoît. Une invasion normande, en 927, mit fin à cette présence monastique. Vers le milieu du 12e siècle, la vie religieuse reprit, cette fois avec des Chanoines. Au cours du 13e siècle., l’Abbaye gagne en importance et dirige nombre d’églises, de chapelles et de prieurés environnants. En 1725, les Chanoines Prémontrés reprennent l’Abbaye et la réforment.
A la Révolution française (en 1790), l’Abbaye est spoliée et vendue, et les religieux dispersés.
Renaissance de la vie monastique
Le domaine sera occupé par des particuliers jusqu’en 1999 où l’Abbaye et son domaine seront cédés à la mort de leurs derniers propriétaires (M. et Mme Hyacinthe) à l’évêché de Blois, avec le souhait d’y faire reprendre la vie monastique.
C’est ainsi que les Bénédictins occupent l’Abbaye en 2001, avec la double mission de la Prière (« S’adonner fréquemment à la prière » selon la Règle de Saint-Benoît, 4, 56) et de l’accueil (« Tous les hôtes qui arrivent seront reçus comme le Christ« , conformément à la même Règle de Saint-Benoît, 53, 1).
Mais cette Abbaye n’avait pas connu de vie monastique depuis la Révolution française ; tout était alors à rénover, mettre aux normes et réaménager… L.a communauté s’y est attelée pendant 15 ans avec l’objectif d’en faire un pôle d’accueil spirituel dans ce diocèse pauvre en monastères.
Activités monastiques
En dehors de leurs activités « principales » (prière et accueil), les moines s’occupent de la vente de livres anciens, confection d’ornements liturgiques, vente de miel et produits dérivés de l’apiculture (onguents, produits à la propolis…), de confitures de l’abbaye (prunes, cerises, pêches, quetsches, coings).
Ces activités permettent notamment de maintenir la présence monastique. Aussi pour contribuer à la mission de la communauté bénédictine de Saint-Georges, vous pouvez les aider en achetant leurs produits ou en faisant un don !