Suite de la 1ère partie…
#2 – L’économie collaborative n’est pas incompatible avec la recherche de profit… !
Comme on l’a vu, les solutions alternatives apportées par l’économie collaborative se sont multipliées ces dernières années, et ce dans tous les secteurs d’activité ! Depuis la finance jusqu’au transport en passant par l’hébergement ou l’alimentation. Avec Ouistock.fr par exemple (comme nous nous en faisions l’écho dans un précédent billet), vous pouvez louer votre garage ou votre grenier comme espace de stockage pour des particuliers qui en ont besoin !
Deux facteurs clés ont permis l’émergence de ces solutions alternatives : le développement des nouvelles technologies et la crise économique. Il ne faut toutefois pas se tromper, l’économie collaborative, ce n’est pas une sorte de retour à l’économie du troc, ni un mouvement de « démondialisation » comme certains peuvent le croire…
C’est un modèle qui transforme les usages de notre société de consommation, qui les adapte à des valeurs plus authentiques : la rencontre, le partage, l’échange, sans oublier les considérations environnementales et solidaires.
A ce titre, le covoiturage est un bon exemple : 1/ il permet à chacun de réduire ses frais de transport (à la fois pour le conducteur et le passager), 2/ de voyager accompagné et de faire des rencontres, 3/ tout en économisant du Co2 !
L’EC n’est pas incompatible avec la création de richesse ! Comme toutes les entreprises, elles ont besoin de générer des bénéfices pour développer et améliorer leurs services (recrutement, coûts structurels, innovations fonctionnelles, etc.).
L’argent ne doit simplement pas remettre en cause les valeurs portées par l’entreprise qui se réclame de l’économie collaborative. L’EC doit rester un exemple où l’argent n’est pas considéré comme une fin, mais comme un moyen.
Certaines initiatives récentes relevant de la consommation collaborative ont ajouté à cela un petit supplément d’âme. Inspirées de valeurs chrétiennes, elles apportent une dimension spirituelle à leur mission. Alors dans ce cas-là, on pourrait parler d’« économie collaborative chrétienne » ?
… à suivre dans notre 3ème partie…!