Si le Mont Saint-Michel est l’un des sites touristiques les plus visités de France, il redevient aussi, depuis quelques années, un lieu de pèlerinage de plus en plus fréquenté.
Dans cette région, les accueils de pèlerins ne sont pas aussi développés que sur la route de Saint-Jacques de Compostelle. Le journal La Croix rappelle que « loger les pèlerins au Mont ne va pas de soi. L’espace manque ». Mais grâce à l’action de bénévoles, comme l’association des Chemins de Saint Michel fondée par Marie-Paul Labéy, les routes qui mènent à la citadelle depuis le Moyen-âge sont mises en valeur. De quoi remettre au goût du jour la tradition ancestrale de la traversée, pieds nus, dans les eaux mouvantes de la baie !
Pour pallier le manque de places disponibles pour l’hébergement de pèlerins sur le Mont, le prieuré d’Ardevon, situé à quatre kilomètres, a retrouvé sa vocation originelle : accueillir spirituellement les pèlerins avant leur arrivée au Mont. A Domfront, c’est le Père Thierry Hénault-Morel qui œuvre lui aussi pour que les pèlerins de passage bénéficient d’un accueil religieux. « Je souhaite perpétuer la tradition d’accueil des anciens pèlerins à Domfront » confie-t-il au journal La Croix. « L’association les Chemins de saint Michel a fait un travail remarquable de redécouverte des chemins médiévaux. Maintenant, il faut sensibiliser les équipes pastorales à l’ouverture des églises et obtenir des élus la mise à disposition de lieux d’accueil sur leurs communes », souligne le prêtre.
Sans oublier Ephatta ! Ouvrons nos portes pour accompagner ce renouveau des pèlerinages au Mont Saint-Michel !
